Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/61

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

consiste en quelques Aphorismes, qui sont comme une récapitulation de l’Ouvrage, & qui y servent, en même tems de Supplément & d’Eclaircissement.

Voilà tout ce que c’est que ce Livre. Le Volume en paroîtra peut-être un peu gros, mais l’Ouvrage n’en est pas plus long pour cela ; car je ne m’y éloigne point de la matière que je traite. Or je crois que quand on se renferme dans son sujet, on n’est jamais long. C’est la remarque de Pline le jeune à la fin d’une Lettre[1], où il employe plusieurs pages à décrire sa maison de Campagne. « Pourveu, dit-il à son amy, que la

  1. Sciat scriptor, si materiæ immoretur non esse longum, longissimum si aliquid accersit, atque attrahit… similiter nos quum totam villam oculis tuis subjicere conamur, si nihil inductum & quasi devium loquimur, non Epistola quæ describit, sed villa quæ describitur magna est. Plin. Jun. lib. 5. Ep. 101. in fine.