Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/143

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

pattes armées de crochets. M. Deslandes que nous venons de citer, conjecture que ces pattes leur servent pour se cramponer aux fibres du bois, afin qu’étant bien appuyés, ils puissent travailler avec plus de force.

Il y en a une troisième espéce, qui n’ont ni jambes, ni crochets, mais qui suppléent à ce défaut par une liqueur gluante avec laquelle ils se collent aux fibres du bois. Cette liqueur est non seulement gluante, mais pierreuse, ce qui fait que le chemin que se trace chaque Ver de cette espéce, paroît revêtu d’un conduit pierreux, & de la même nature que les coquilles de leur tête.

En voilà assez pour ce qui concerne les Végétaux.

Quant aux Animaux, il n’en est presque point où il ne se trouve des Vers, & tous d’autant d’espéces différentes que les Animaux où ils naissent, sont différens. Il y en a dans presque tous les poissons, & on en découvre dans les Huîtres de brillans ou lumineux, qui sont