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de la grosseur du petit doigt, qui avoit été tiré du rein d’un Chien. Kerckring[1] dit qu’en disséquant un Chien de chasse, il y trouva dans un des reins, un Ver d’une aulne & un quart. Georg. Wolff Wédelins, Professeur d’Anatomie à Jêne, disséquant, en 1675. le 23 Février, un gros Chien, lui trouva dans le rein gauche, un Ver long de plus d’un pied, & de la grosseur du petit doigt.

Ce qu’il y a ici de singulier, c’est que la substance du rein étoit absolument consumée, & que ce Ver étoit rempli d’autres Vers tout vivans[2].

Mathiole a remarqué qu’il y a des Vers dans la tête de tous les Cerfs, & que ces Vers s’y engendrent ordinairement sous la langue, &

  1. Kerckring. Observation LVII
  2. Thom. Barth. Acta. Med. & Philosoph. Asniensia, Tom III. Chap. LVIII. Ex Litteris D. Georg. Wolff. Wedelii, Professoris Medici Jenensis, Jenæ, 23. Febr. 1675.

    Nuper in canis sinistro Rene Vermis magnus pedem fere superans, minimi digiti crassitie, repertus fuit, nullo ibi de Renis substantiâ, seu parenchymate, conspicuo vestigio ; solâ tantum tunicâ adiposâ superstite cumque integente. Ipse vero repletus erat infinitis aliis Vermiculis vivis.