Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/185

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zard, & uniquement par rapport au bourdonnement, que le Malade attaqué de ce Ver sans le sçavoir, se fit verser de l’huile dans l’oreille.

2o. S’il eût connu son Ver, & le lieu que cet Insecte occupoit, il se seroit sans doute avisé de tirer cette huile par le nez, afin qu’elle allât attaquer le Ver par cette route aisée, & toute ouverte. Cependant il auroit très-mal fait de suivre cette indication, toute naturelle qu’elle étoit. En effet, remarque judicieusement M. de Fontenelle, le Ver attaqué du côté du nez, n’auroit pas manqué de fuir du côté opposé, & se seroit par ce moyen, cantonné dans des endroits d’où il n’auroit pu sortir.

3o. Si par quelque empêchement que ce soit, il n’avoit pu fuir, il seroit mort infailliblement dans le sinus où il étoit, & par la pourriture de son cadavre, il auroit pu causer de fâcheux accidens. Heureusement l’attaque qu’on faisoit d’un côté le détermina à fuir de l’autre, où la sortie étoit facile ; & il s’aidoit outre cela de toutes ses