Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/192

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étroit, & je ne sçaurois deviner ce qui peut avoir déterminé cet Insecte à aller plutôt là, que dans la narine attenante, qui est bien plus spacieuse. Vous ferez là-dessus vos réflexions. Je suis, &c. Winslow. Ce 4. Septembre 1736. »

Les Vers dentaires, ainsi nommés, parce qu’ils s’engendrent aux dents, se trouvent d’ordinaire sous la carie des dents. Jacobæus rapporte qu’un homme tourmenté d’un violent mal de dents, sans que les remèdes ordinaires y eussent servi de rien, guérit enfin après avoir enlevé de dessus sa dent, une carie sous laquelle se trouva enfermé un Ver qui s’agita beaucoup &[1] dont la niche étoit creusée dans le corps de la dent. Ce mal de dent étoit périodique, & le Malade sentoit par intervalles, quelque chose qui tressailloit sur sa dent. Au

  1. Quidam odontalgia immuni ac periodica vexatus sensit in dente quid saliens per temporum intervalla, cui remedia plura in cassum adhibita ; abrasæ demum carie dentis in vasculum reflexo saltus varios iteravit, foramme insigni per quod exierat vermis, in dente conspicuo. Thom Barth. act. Med. & Phil. Tom. V. Cap. 8. Vol. 5.