Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/212

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& éclairci dans une autre qu’il vient de m’écrire, en réponse à quelques questions que je lui ai faites depuis peu à ce sujet, en lui annonçant que j’allois donner une troisiéme édition de mon Traité des Vers ; & que s’il avoit quelques remarques nouvelles à me communiquer, je me ferois un grand plaisir de les insérer dans mon Livre avec la premiére dont il m’avoit fait part. Voici donc sa réponse, qui me paroît d’autant plus digne d’attention, qu’elle sert à constater un fait curieux & important dans la Médecine.

Monsieur,

« Le cas d’un Ver sorti par la saignée, est trop singulier, pour être ordinaire, aussi n’en ai-je pas vu de semblable depuis que j’ai eu l’honneur de vous écrire, & même je n’ai rien vu en fait de Vers & des accidens dont ils sont suivis, qui mérite de vous être rapporté aujourd’hui. Quoi qu’il en