Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/218

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me petitesse, s’insinuent dans les endroits les plus impénétrables, rend la chose facile à comprendre.

L’ordre demande que nous venions à présent aux Vers Vésiculaires, & aux autres qui naissent hors des intestins ; après quoi nous parlerons de ceux qui se produisent dans les intestins mêmes. C’est le plan que nous nous sommes proposé au commencement, & qu’il faut suivre.

Les Vers Vésiculaires s’engendrent dans la vessie, & dans les reins, & sortent avec l’urine ; il y en a de plusieurs figures différentes : Tulpius parle d’un Ver[1] sorti de la vessie, qui étoit long & rond comme les Vers ordinaires des intestins, & rouge comme du sang ; il y en a d’autres où l’on découvre un nombre presque inombrable de pieds, une queue pointue, marquée d’un point noir au bout, & une tête large, avec deux petites éminences aux deux côtés, le dessus du corps rond & lisse, & le ventre hérissé. Un Médecin d’Amsterdam,

  1. Tulp. Observ. Medic. Lib. II. Cap. 49.