Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/246

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ombilicaux, soit dans la veine du foie, soit dans l’une des deux artères umbilicales, ou si l’on veut, dans le ligament nommé Ouraque ; qu’on ne doit pas cependant mettre ici au rang des vaisseaux umbilicaux, puisqu’il n’est pas creux dans l’homme ; on ne peut concevoir que la force d’aucun médicament ait pu l’entraîner de-là dans le conduit intestinal pour le chasser avec les déjections ; à moins qu’on ne suppose que ce Ver ait percé les intestins pour y entrer. Ne seroit-il pas plus vraisemblable de penser que ces prétendus Vers umbilicaux, ne sont point des Vers particuliers engendrés dans l’umbilic, mais des Vers intestinaux, lesquels perçant l’intestin & les tégumens communs, se font un chemin jusqu’à l’umbilic qu’ils percent aussi, & d’où ils retournent dans les intestins ; ce qui ne seroit pas un cas si singulier, y ayant eu plusieurs Malades à qui les Vers des intestins sont ainsi sortis par le nombril, comme le témoignent[1] Fore-

  1. Forest. Lib 21. Observ. 26. in schol.