Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/281

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Vénériens n’ôtent jamais la fécondité ; c’est ce qu’il est difficile de prouver, & ce qu’on trouvera combattu dans les ouvrages des plus célébres Médecins, & entre autres de Fernel & de Perdulcis, qui mettent les Gonorrhées & les Maux Vénériens au rang des Causes de la Stérilité. Vitia quæ sterilitatem accersunt, dit Fernel, in viris quidem numerantur pudendi Paralysis & Atonia, Gonorrhæa, &c. Fernel Pathol. lib. VI. cap. XVII. de morb. mulier.

Causæ externæ, dit Perdulcis, sunt frequens vonus, varius concubitus, Gonorrhæa. Perdul. cap. XI. lib. XIII.

Interdum ea imbecillitas ex impuro concubitu contrahitur propter auram virulentam se se in vasa spermatica insinuantem, quæ non modo eorum vires naturales exolvit, sed quidquid in ea confluit coinquinat & corrompit. Perdul. lib. XII. cap. III. de Gonorrhæa.

VII. OBJECTION.

Si la génération se fait par le moyen des Vers Spermatiques, & que les Maladies Vénériennes tuent