Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/305

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

les petits mammelons se laissent appercevoir sans peine ; j’en conserve un où ils sont fort visibles, en voici la figure qui le représente très-exactement. On y trouve une irrégularité digne d’attention ; c’est qu’il a par endroits, deux mammelons à chaque ventre, non l’un à côté de l’autre, comme dans quelques Tænia de la première espéce, & entre autres, dans celui de la planche d’après celle-ci ; ce qui n’est pas moins particulier ; mais situés à l’opposite l’un de l’autre, c’est-à-dire, l’un à côté d’un ventre, & l’autre à l’autre. J’entends ici par ventre, chaque espace contenu entre deux articulations. Voici donc la figure d’un Tænia à épine, lequel a des mammelons très-visibles ; & outre cela par intervalles, deux mammelons à l’opposite l’un de l’autre. Nous venons de dire en passant, que parmi les Tænia de la première espéce, c’est-à-dire, parmi ceux qui sont sans épine, il y en a qui ont à chaque ventre, deux mammelons à côté l’un de l’autre ; ce fait est assez remarquable pour mériter une