Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/350

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

dernier morceau, est, à peu près, comme la fin de la pénultiéme branche de votre même planche.

» Au reste, toutes les fois que le Malade a rendu de ce Ver, il s’est apperçu d’un mouvement sensible dans la portion rompue ou coupée ; ce mouvement duroit tantôt plus, tantôt moins, & pendant que le Ver étoit encore entier, & qu’on tâchoit de le tirer doucement, on sentoit l’effort qu’il faisoit pour rentrer. La portion qui étoit en dehors racourcissoit beaucoup. Un jour qu’il y en avoit environ six aulnes dehors, & que cette longueur tenoit encore à ce qui étoit resté en dedans, le Malade fit faire un nœud coulant à ce qu’il y avoit de sorti. Il vit alors avec étonnement, que le Ver, à force de se travailler, défit le nœud.

» Depuis que le Malade a fini ses Eaux, il ne rend plus de Vers plats, il a repris son appetit & sa couleur naturelle. Il ne reste plus ni foiblesses, ni maux de cœur, lors même qu’il reste long-temps sans