Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/357

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nieres paroles fait assez entendre ce qu’il faut penser de ces cornes, de ces yeux, & de cette trompe, qui ne sont en effet rien de réel ; les portions cucurbitaires dont il s’agit, n’ont ni cornes, ni yeux, ni trompe ; mais voici, ainsi que nous avons déja remarqué dans les précédentes éditions, ce qui peut donner lieu là-dessus à la méprise.

Le corps du Tænia est tout articulé d’espace en espace. Chaque espace dans le Tænia de la premiere espéce, c’est-à-dire, dans celui sans épine, ressemble en quelque sorte par sa figure ovale, platte, un peu convexe en son milieu à la graine du fruit nommé Cucurbite, ou Courge.

Ces espaces, quand on les tire avec les doigts pour les déboetter, car ils sont tous emboettés les uns dans les autres par leurs extrémités, ne différent en rien des portions cucurbitaires dont il s’agit, lesquelles ne sont en effet que des détachés du Ver Solitaire ou Tænia, qui se rompt par endroits dans les corps où il habite.

Or voici ce qui se remarque