Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/415

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« Je ne doute point, Monsieur que vous ne soyiez aussi surpris que moi, d’apprendre que je n’ai point jetté de Vers, ayant cru fermement moi-même en avoir jettés. Voici le dénouement & la preuve de la chose. Me sentant étouffé la nuit du Lundi au Mardi comme à mon ordinaire, sans cependant avoir eu les tressaillemens que j’avois éprouvés la derniere fois, je résolus de faire comme j’ai de coutume, dans la crainte que je ne les eusse ; & d’ailleurs lorsque je m’endors avec les oppressions, c’est un sommeil très-tourmentant & très-mauvais. Je résolus donc de vomir, ce que je fis ; je considerai cela attentivement pour voir s’il y avoit des Vers, & je n’en trouvai aucun. Le matin, mon Laquais mit sur ce que j’avois vomi, une poussière ramassée & formée par la poudre qui tombe dans l’endroit où il accommode ma perruque. Vers les 10. heures Mme de Sommerive trouve comme la premiere