Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/429

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Intestins : il cite là-dessus l’exemple une petite Fille qui fut muette huit jours, & qui guérit après avoir rendu quarante Vers par bas. Forestus[1] cite un exemple semblable d’un Enfant de douze ans, devenu furieux dans une fièvre maligne, lequel fut muet deux semaines entieres, & recouvra la parole & la raison après avoir rendu par bas un nombre extraordinaire de vers, ensuite d’un médicament qui lui fut donné à ce sujet. M. Paulini dans une Dissertation curieuse[2] sur les Vers, raconte l’histoire d’une Fille, devenue tout d’un coup aveugle & muette, & ensuite guérie, sans avoir pris autre chose que les remedes contre les Vers.

Mais sans recourir ici à des exemples étrangers, en voici un dont je suis témoin. Le 22. de Décembre de l’année 1700. M. Lobel, Marchand Perruquier, demeurant alors au Carrefour des Barnabites à Paris,

  1. Forest. de Febrib cum Morb. Epidem. publ. grass. Lib. VI.
  2. Christiani Francisci Paulini, disquisitio curiosa, An Morb. naturalis plerumque sit substantia Verminosa.