Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/43

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

mal ; de faire voir que quelquefois ces Animaux causent ou entretiennent des maladies dans lesquelles on n’a pas coutume de les soupçonner ; & qu’il y a des pleurésies, des phthisies, des jaunisses, &c. qui ne peuvent bien se guérir que par des remédes vermifuges.

Je ne me borne pas ici aux Vers des intestins ; je parle de tous ceux auxquels les différentes parties du corps sont sujettes. J’ai soin d’éviter toutes les fables qu’on a coutûme de débiter sur ces matières, & de ne rien rapporter qui ne soit digne de la créance des Lecteurs éclairés ; car, pour le remarquer en passant, on fait tous les jours sur les Vers, cent histoires différentes, qui, examinées de près, se trouvent très-éloignées de la vérité. J’en ai vu