Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/47

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voir bien examiné, & j’estime avec Pline le jeune, qu’on ne sçauroit être trop circonspect, quand il s’agit de donner quelque chose au Public[1].

Pour être plus en état d’observer cette exactitude dans tout ce qui concerne ce Livre ; j’ai tâché de ne m’entêter d’aucune opinion, & j’ai cru que je devois beaucoup me regler sur ce que dit Galien : « Que la Medecine ne peut arriver à sa perfection que par un grand nombre d’Observations faites de siecle en siecle : que ceux qui travaillent les premiers, ne peuvent tout ensemble, & commencer & achever ; & que c’est à la postérité, à accroître par de nouvelles dé-

  1. Nihil curæ meæ satis est : cogito quàm sit magnum dare aliquid in manus hominum. Plin. Lib. VII. Epist. 126.