Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/481

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Quel est cet homme ? C’est, répond-t-il, un Hermite de Toulouse. Ce sera sans doute, cet Hermite qui aura informé M. Goiffon que ces animaux ont des pieds & des aîles, car tous les insectes n’en ont pas ; & de la petitesse dont on suppose ceux-ci, il semble qu’ils doivent être assez légers pour pouvoir se passer d’aîles, & être répandus de tous côtés par le moyen des vents ; mais M. Goiffon, sur la parole de l’Hermite, sans doute, assure qu’ils ont des pieds & des aîles ; & c’est, si on l’en croit, à la faveur de ces aîles qu’ils se choisissent les domiciles les plus convenables pour leur entretien. Ils s’insinuent, dit-il, dans les maisons, par les plus petites ouvertures quand il fait froid ; & c’est apparemment, ajoute-t-il, la raison pourquoi quand la peste est quelque part en Hyver, elle y est moins violente, & ne se communique pas si aisément aux environs, parce que ces animaux fuyent le froid. Ce qu’il y a de singulier dans ce que dit ici le Médecin de Lyon, c’est que ces petits insectes, aimant le chaud