Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/512

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

sont fort sujettes aux Vers. L’âge, le temperament, la maniere de vivre, la couleur des yeux, sont encore de grands indices ; les enfans par exemple, les personnes d’un temperament pituiteux, ceux qui mangent beaucoup, ceux qui d’abord après le repas font un grand exercice, ceux qui dorment trop, ceux qui ont les yeux bleus, ceux qui vivent dans un trop grand repos de corps, toutes ces personnes-là sont plus sujettes aux Vers que les autres.

Au reste, entre les signes généraux que nous avons rapportés plus haut, dans ce Chap. Art. II. il y en a deux, qui sont beaucoup plus ordinaires que les autres ; sçavoir, l’odeur aigre de l’haleine, & la demangeaison du nez. Quand donc on s’apperçoit qu’un enfant, ou quelqu’autre personne que ce soit, a l’haleine aigre, on doit s’assurer qu’il s’est amassé dans les premières voyes, sinon des Vers, au moins une matiere vermineuse capable d’en produire : en effet, l’haleine n’est aigre que parce que cette ma-