Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/99

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

lieu, & deux derriere, sans parler de plusieurs autres parties qu’on découvre sur le corps de quelques-unes ; tels que sont deux espéces de bouquets de plume noire, situés autour de la tête, deux petits avirons rangés de chaque côté, dont les filets, ressemblent à ceux des plumes, & une peau parsemée de petits poils bruns, séparés les uns des autres, entre lesquels on voit plusieurs petites plumes ; toutes parties dont chacune, sans doute, a son usage, quoique nous ne le connoissions pas.

On peut dire cependant, que le grand nombre de parties qui composent un Animal, n’est pas toujours ce qui en fait la perfection ; car pourvue que cet Animal ait celles qui lui sont nécessaires pour être complet dans son espéce, & qu’elles soient placées selon la situation qui leur est propre, il est parfait. Le Serpent, par exemple, qui n’a point de pieds, est parfait ; & le Limaçon qui jette ses excrémens par le col, qui respire par là, & qui a dans ce même endroit, les parties destinées à la propagation de son espèce, est un Animal parfait.

Je ne cite point ici l’exemple de la