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Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/112

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medes étoient inutiles, excepté l’ail ; que ce Seigneur pouvoit bien avoir un Ver semblable, & qu’on devoit tenter ce remede. Le Malade ne tint nul compte de l’avis d’un jeune homme sans expérience ; il s’opiniâtra à vouloir être traité à l’ordinaire, & il mourut. On l’ouvrit, & on lui trouva dans le cœur un Ver tout blanc, qui avoit une tête longue, dure comme de la corne : on prit le Ver tout vivant, & on le mit sur une table au milieu d’un cercle, qu’on décrivit avec du suc d’ail. Le Ver commença à se traîner de côté & d’autre, s’éloignant toujours de la circonférence du cercle, & enfin chassé par l’odeur de l’ail, se retira au milieu du rond, où il mourut par la force de cette odeur.


Contre les Sanguins.

Rien n’est meilleur contre les Vers qui s’engendrent dans le sang, que le jus de cerfeuil ; on en peut prendre une cuillerée trois fois par jour pendant une semaine, le ma-