Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/15

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d’autres. La cinquiéme, qu’un gros de Thériaque, jetté dans deux pintes de vinaigre, en tue tous les Vers. La sixiéme, que si après avoir mêlé cette Thériaque dans le vinaigre, on laisse pendant un mois au Soleil ce mélange dans un vaisseau bien bouché, ayant soin d’agiter le vaisseau de temps en temps, & qu’au bout du mois on filtre la liqueur, en aura un vinaigre exempt de Vers pour toujours, & un excellent antidote contre la peste & contre les fiévres malignes. La septiéme, que l’on observe plus de Vers dans le vinaigre rosat, que dans aucun autre : toutes expériences que chacun peut faire, & dont on peut tirer bien des conséquences utiles pour sa santé.

Quoiqu’il faille éviter le vinaigre quand on veut se garantir des Vers, il ne s’ensuit pas que toutes les choses aigres doivent être évitées dans ce dessein ; l’esprit de nitre, par exemple, l’esprit de souffre, l’esprit de sel dulcifié, sont bons contre les Vers, aussi bien que le jus de citron & de grenade.