cause, il ne peut arriver que du désordre dans les fonctions du corps. La vérité de cette proposition est justifiée par des expériences incontestables, & il n’y a aucun Médecin qui la révoque en doute. Mais notre Auteur abuse visiblement de ce principe, pour le faire servir de preuve à son opinion.
Ce qui doit, dit-il, parfaitement convaincre de l’inutilité de la purgation dans les maladies même où il faut évacuer, c’est que la purgation vuide infiniment moins que la transpiration, & voici, continue-t’il, comment on peut le démontrer.
« L’évacuation du bas-ventre, est en proportion avec la transpiration, comme d’un à dix, c’est-à-dire, que la transpiration évacue dix fois autant que l’évacuation du bas-ventre ; de sorte qu’une personne qui dans un certain intervale de temps, perdroit quatre onces de matiere par les selles ; cette même personne dans un égal espace de temps, se déchargeroit de quarante onces de matiere par la