Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/264

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Génération des Vers, & qu’on y lit effectivement, sont :

Premierement, Que peu de personnes, ou saines ou malades, sont exemptes de Vers. Le Censeur dit là-dessus, qu’on devine assez mon motif, & que c’est que je veux par ce petit préliminaire, autoriser mes explications touchant les maladies, dont je parlerai dans la suite. Je n’ai rien à dire sur cela, sinon que ce Censeur oublie de remarquer qu’après avoir avancé la proposition, j’ajoute que c’est ce qu’observe Platerus, & ce que l’expérience confirme lorsqu’on ouvre des corps morts.

Secondement : Que les Vers sanguins suivent le cours du sang, c’est-à-dire, que du cœur ils sont portés par les artéres dans les chairs, d’où ils sont repris par les veines ; mais que comme il arrive quelquefois qu’ils sont trop gros, pour être reçus avec le sang dans ces mêmes veines, ils restent dans les chairs, où ils produisent des furoncles, des élevures, & souvent de ces galles universelles qui affligent tout le corps.