Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/290

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

où ont trempé des écorces vertes de noix, celle où a trempé le mercure, & enfin le mercure doux donné tout seul, & sans être mêlé avec aucun purgatif. L’Auteur de la Lettre, pour prouver en général que ces remedes sont bons, dit que ceux que je substitue à la place, ne paroissent pas à beaucoup près si bons, & qu’ils ont du moins autant d’inconvéniens. Selon ce Censeur, je trouve le semen contra plus échauffant que l’oignon, que l’ail, que la moutarde ; & lui pour montrer le contraire, il dit que le semen contra n’est pas plus échauffant que l’oignon, que l’ail, que la moutarde. Je condamne l’eau de mercure, parce que les Malades étant obligés d’en user long-temps, il arrive qu’à la longue les parties subtiles du mercure offensent les nerfs, & causent des tremblemens ; & mon adversaire pour faire voir que je me trompe, dit : Que cette eau n’est pas si mauvaise, que je la veux faire passer ; que je ne dois pas m’imaginer qu’elle soit moins spécifique pour les Vers, & qu’elle produire plus de mauvais effets, toutes