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Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/292

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me reprend d’avoir dit que rien ne réveille plus que le vinaigre, les Vers du corps : que cette liqueur étant elle-même toute pleine de Vers, ne peut qu’en introduire une grande quantité dans le corps. Il me reprend encore de ce que je rejette la plûpart des choses aigres, & qu’en les rejettant, j’excepte néanmoins les esprits de nitre, de souphre, & de sel. La raison qu’il allégue pour me reprendre de cette exception, c’est que ces esprits sont des aigres. Cependant de peur de me faire en cela un mauvais procès, il dit que je répondrai peut-être que ces esprits sont des acides minéraux, & que je ne rejette que les aigres végétaux. Là-dessus il remarque que néanmoins j’excepte le citron, la grenade, le verjus, & à ce sujet il s’étonne comment je les ai pu excepter. Il demande s’il y a deux acides plus semblables en nature, que ceux du vinaigre & du verjus ; & pour conclusion, il dit que pour peu qu’on soit versé en Chymie, on n’attribuera jamais à des corps d’une nature aussi semblable, des effets tout-à-fait contraires.