Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/305

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de deviner que quelqu’un se pût méprendre, je dis un peu plus bas, que pour donner plus de jour à ma pensée, il n’y a qu’à imaginer un corps artificiel fait de verre, dont les poûmons soient d’or, & le foie de fer. Cela pouvoit ôter à l’Auteur de la Lettre tout lieu de se méprendre.

Le dernier article est sur un point où notre Censeur a bien plus de raison. Après avoir dit dans la première Edition, que si on jette de l’eau-forte sur un composé d’or & de fer, cette eau s’attachera au fer, & épargnera l’or. J’ajoûte que si au lieu d’eau-forte, on se sert d’eau régale, cette eau ira porter son action sur l’or, ne touchera point au fer ; car c’est-là une véritable inadvertance, en sorte que j’ai mérité qu’on me conseillât de choisir une autre fois l’argent comme plus propre à être respecté par l’eau régale.

Entre les articles que l’Auteur de la Lettre reprend dans le Livre de la Génération des Vers, voilà ceux qui s’y trouvent ; venons à ceux qui