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Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/317

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fièvre. Si l’Auteur de la Lettre s’étonnoit de cette proposition, que tout ce qui échauffe ne cause pas la fiévre, on pourroit lui alléguer l’exemple de la gentiane, du quinquina, & de quelques autres remedes échauffans, qui loin de causer la fiévre, la guérissent.

Le septiéme reproche qu’on me fait, c’est que je mets l’eau à la glace au nombre des remedes excellens, & que j’ai éprouvés contre les Vers. Quand j’aurois dit que l’eau à la glace est un excellent remede contre les Vers ; quand j’aurois ajoûté que je l’ai éprouvé ; pourvu que je ne l’eusse point conseillé pour toutes sortes d’âges & de tempéramens, je n’aurois rien dit en cela que de fort croyable ; mais comme je ne l’ai point dit, je mets cet article au rang de ceux qui ne se trouvent point dans mon Livre. Au reste dans le Chapitre des Prognostics qu’on peut former au sujet de la maniere dont les Vers sortent du corps, je dis entre autres choses, qu’il faut considérer s’ils sortent fondus ou entiers ; & afin qu’on ne doute point que les