Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/378

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laquelle on en découvre un si grand nombre, ainsi que nous l’avons remarqué, s’introduisent dans les œufs de la femelle, comme de petites plantes dans leurs graines.

Quand ces petits animaux se sont ainsi introduits dans leurs œufs, ils y croissent insensiblement, & y demeurent jusqu’à ce qu’ils ayent acquis un certain point de grandeur & de maturité. Ces œufs sont de deux sortes ; les uns envelopent & nourrissent le fœtus dans le corps même de la mere ; les autres l’envelopent & le nourrissent hors du corps de la mere. Les animaux qui produisent les premiers, sont appellés Vivipares, parce qu’ils enfantent leurs petits tout vivans. Ceux qui produisent les seconds, sont nommés Ovipares, parce qu’ils enfantent leurs petits encore enfermés dans l’œuf. L’Homme, les Animaux à quatre pieds, quelques Poissons, & quelques Reptiles, sont des animaux vivipares. Les Oiseaux, la plûpart des Poissons, & tous les Insectes sont des ovipares. Entre les œufs des ovipares, les uns sont fécondés dans le