Aller au contenu

Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/416

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

riture dans l’œuf, & comme de nouvelles parties commencent en même temps à se développer en lui, il n’est pas étonnant qu’on ne le voye plus sous la forme de Ver, mais dans les différens états où il passe de cette forme à celle de l’animal, de l’espéce duquel il doit être.

On a observé des fœtus tout formés dans l’ovaire & dans les trompes de la matrice au bout d’un temps fort court après la conception ; mais cela ne détruit point mon hypotese ; & tout ce qu’on en peut conclure, c’est que les petits animaux qui sont les prémices de l’Homme quittent peu de temps après qu’ils sont arrivés dans l’œuf, la forme de Ver, pour commencer à prendre la forme humaine.

Entre les observations des fœtus insérées dans les Mémoires de l’Académie, la plus circonstanciée est celle qui est rapportée par Mr Dodart en l’année 1701. d’un embrion de vingt-un jours. Il n’avoit encore que sept lignes de long, mais à peine y pouvoit-on discerner les parties ; on n’y discernoit bien que la