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Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/70

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languissans ; d’autres dans du jus de limon, & le jour suivant ils étoient encore fort vigoureux ; d’autres dans un vaisseau à moitié plein de mercure, & il les trouva vivans le lendemain, qui tâchoient de gagner le haut du vase[1].

M. Rédy rapporte aussi plusieurs expériences de cette nature, par lesquelles il prétend prouver que la plûpart des remedes qu’on employe contre les Vers, doivent être évités, ou comme dangereux ou comme inutiles. Le sentiment commun est que l’aloës, la coralline, la thériaque, le mithridate, l’orviétan, & plusieurs autres médicamens desagréables, sont excellens contre les Vers : que le sucre au contraire, le miel, les fruits sont pernicieux dans cette maladie ; mais M. Rédy soûtient (nous verrons si c’est avec raison,) qu’on se trompe en cela, & qu’il n’y a rien que les Vers fuyent davantage, que le sucre, le miel & les fruits. Pour le prouver,

  1. Georg. Bagliv. de praxi medicâ ad veram observ. ration. revocand. Cap. 9. Art. de Lumbric. pueror.