Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/88

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alors de neuf ans, fils de M. Laffite, Maître Chirurgien du lieu, se plaignit d’un mal d’oreille, & dit qu’il croyoit avoir senti entrer, étant couché sur l’herbe, quelque petite bête dans son oreille droite.

Peu de jours après on en vit sortir un de ces insectes qu’on nomme perce-oreilles, & quelques autres jours après, il en sortit successivement jusqu’à quarante. Le père de l’enfant surpris d’un tel évenement, se mit à chercher quelle pouvoit être sur la terre la nourriture de ces insectes, & il trouva qu’ils aimoient beaucoup une certaine pomme douce. Instruit de cela, il mit de temps à autre à cet enfant dans l’orifice de l’oreille, de petits morceaux de cette pomme, ce qui parut avoir quelque succès, mais les Vers ne délogeant pas assez vîte, il voulut chercher quelque autre

    Lettre en 1728. Quatriéme Lettre en 1731. chez Guillaume Cavelier, au Palais ; Guillaume Cavelier fils, rue S. Jacques ; la Veuve Pissot, Quay de Conti ; Jean de Nulli, au Palais.

    Mercure d’Août 1725. pag. 1761.
    Mercure de Juin 1726. pag. 1355.
    Mercure de Septembre 1728. pag 2000.
    Mercure de Janvier 1731. pag. 58.