Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/91

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temps à autre, & même pendant l’Hyver.

Au reste, parmi le grand nombre de ceux qui sortirent en différens temps des oreilles de ce malade, il s’en trouva plusieurs qui étoient une fois plus gros que ceux qui se trouvent ordinairement sous les pots de fleurs, & dans les coins des fenêtres.

Un de ces gros Perce-oreilles l’ayant fait beaucoup souffrir pendant huit ou neuf heures, avant que d’arriver à l’orifice de l’oreille, où il parvint ensuite, le jeune homme le voulut prendre, & en le prenant, il se sentit violemment piqué à un doigt, ce doigt s’enfla à l’instant, & il s’y forma du pus. Une autre circonstance remarquable, c’est que ces insectes sortoient des oreilles en reculant, & faisoient d’abord paroître leur fourche ou croissant de derriere.

Le remede tiré des amers & l’eau de mercure ayant ensuite paru trop forts à l’enfant, qui ne pouvoit plus les supporter, le père eut recours à d’autres moyens. Un Prêtre du voi-