Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/94

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

& Doyen Rural de Vignacourt. Ils sont outre cela, certifiés dans le même-temps par les Officiers de la Baronnie de Domard, qui en ont été témoins oculaires[1]. Il y a plusieurs réflexions à faire sur cette Histoires qui n’est pas encore finie, & dont nous rapporterons la suite quelques pages plus bas. Ces réflexions regardent les remedes que nous venons de rapporter, & qui furent employés pour chasser les Perce-oreilles, dont il s’agit.

Les amers, dit-on dans cette Histoire, ayant fait d’abord peu d’effet, on crut devoir les fortifier par de nouveaux amers, & alors on vit sortir pendant six jours quatre-vingt-deux Perce-oreilles, outre plusieurs autres qui se trouverent dans le lit de l’enfant.


REMARQUE.

On ne peut douter que les Perce-oreilles n’aiment l’amertume, puisque le dedans des oreilles étant enduit, comme il est, d’un suc amer,

  1. Mercure d’Août 1725. & de Juin 1736.