Page:Anecdotes pour servir à l’histoire secrète des Ebugors, 1912.djvu/153

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vivant des honneurs qu’on n’accordait aux empereurs romains qu’après leur mort.

Kulisber contemplait avec plaisir les images de ces héros. Il paraissait animé du désir de marcher sur leurs traces. Plein de ces nobles sentiments, il avance vers l’endroit qu’il voulait attaquer. Tous s’empressent à le suivre ; déjà il se croit sûr de la victoire et se flatte que tout va céder à ses puissants efforts. Mais il éprouva une résistance à laquelle il ne s’attendait pas. On fit sur lui et sur sa troupe une si

    damné et ensuite jeté au feu par l’ordre et le jugement des principaux partisans des Cythéréennes.(N. de l’A.)

    Les Mémoires du duc de Richelieu content que Louis XIV faillit être gâté de bonne heure par de mauvaises fréquentations : de la Trémoille, d’Epernon, dont les mœurs étaient très décriées. Ces intimités étant suspectes au cardinal de Fleury, celui-ci fit poursuivre avec la dernière rigueur les impudents sodomites. Un peintre fameux se donna la mort pour éviter le supplice que la police lui avait destiné et qui, selon nos anciennes coutumes, en est la peine légale. Du Chauffour le subit, et la police, qui le jugea par commission, fit proclamer le crime et la peine comme un grand événement. (Mémoires du maréchal duc de Richelieu, Paris, 1792, t.  V, p. 50.)