Page:Anecdotes pour servir à l’histoire secrète des Ebugors, 1912.djvu/44

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un d’entre eux d’avoir révélé leurs mystères à une dame avec qui il était bien, et ils croyaient que c’était par là que le Roi apprenait tout ce qu’ils faisaient. Ils résolurent même de ne le plus admettre dans leur compagnie ; mais s’étant présenté pour y être reçu et ayant juré de ne plus voir cette femme, on lui fit grâce pour cette fois, à condition que s’il y retournait il n’y aurait plus de miséricorde. Ce fut la première règle de leur confrérie ; mais la plupart ayant dit que, leur ordre allant devenir bientôt aussi grand que celui de Saint-François, il était nécessaire d’en établir de solides et auxquelles on serait obligé de se tenir ; le reste approuva cette résolution et il ne fut plus question que de choisir celui qui travaillerait à ce formulaire. Les avis furent partagés là-dessus et comme on voyait bien que c’était proprement déclarer chef de l’Ordre celui à qui l’on donnerait ce soin, chacun brigua les voix et fit paraître de l’émulation pour un si bel emploi. Manicamp, le duc de Grammont et le chevalier de Til-