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cette fermentation diminue insensiblement. Le ciel n’y est pas toujours pur et serein ; on y est exposé à de malignes influences ; pour s’en garantir, il faut avoir la précaution de porter certain habillement d’une peau très fine, appelé Docnon, avec lequel on n’a point à craindre le mauvais air. Au milieu de l’île, on voit la capitale, qui est au fond d’un vallon délicieux ; elle est de figure ovale. Plusieurs rangs d’arbres, plantés sur les remparts, forment les plus agréables points de vue qu’on puisse imaginer. À quelque distance s’élèvent deux grosses tours qu’il est nécessaire de prendre avant d’attaquer le corps de la place. Les faubourgs ont beaucoup d’étendue et les voyageurs s’y arrêtent quelquefois pour en considérer les beautés ; mais on n’y voit demeurer habituellement que des Alabandises : c’est le nom que l’on donne à une troupe de gens lâches et mous, qui n’ont pas la permission d’entrer dans la ville.


Vignette de fin de chapitre
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