Page:Anecdotes pour servir à l’histoire secrète des Ebugors, 1912.djvu/93

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esprit n’était pas fort étendu, son cœur était extrêmement vaste. Rien ne pouvait en remplir les désirs. Elle avait le coup d’œil admirable, voyait tout d’un coup l’endroit faible par où il fallait attaquer l’ennemi, tantôt fondait sur lui brusquement, et tantôt l’attendait de pied ferme. Maîtresse de tous ses mouvements, pendant la chaleur du combat elle paraissait animée de fureur et de rage, et cependant son âme jouissait d’une tranquillité parfaite. Infatigable, à peine avait-elle achevé une expédition qu’elle était prête à en entreprendre une autre ; intrépide, elle aurait affronté les plus grands périls pour satisfaire son avide cupidité. Telle était Divutemia.


Vignette de fin de chapitre
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