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Page:Anet et Muhammad - Les 144 Quatrains d’Omar Khayyam, 1920.djvu/16

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Nicolas dit dans son langage :


Sur la terre, personne n’a étreint dans ses bras une charmante aux joues colorées du teint de la rose sans que le temps soit venu tout d’abord lui planter quelqu’épine dans le cœur. Vois plutôt le peigne ; il n’a pu parvenir à caresser la chevelure parfumée de la beauté qu’après avoir été découpé en une foule de dents.


Et il ajoute en commentaire : « Allusion aux mécomptes de tout genre auxquels s’exposent les soufis pour arriver par la pensée et par une constante contemplation extatique à la connaissance parfaite de l’essence de la divinité, objet de leur amour exclusif. »

Ainsi Nicolas se plaît à manier les fines pierres gravées par Khayyam de ses mains lourdes préalablement enduites de glaise.