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Page:Anet et Muhammad - Les 144 Quatrains d’Omar Khayyam, 1920.djvu/39

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La fleur qui pousse au bord d’un ruisseau — peut-être plonge-t-elle sa racine dans les lèvres décomposées d’une femme. — Ne foule pas dédaigneusement l’herbe, — car elle a grandi parmi les cendres d’un frais visage jadis semblable au coquelicot.


38.
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J’ai été hier dans l’atelier d’un potier. — Je l’ai trouvé debout devant son établi. — Il pétrissait les cols et les anses de ses pots — des crânes des rois et des mains des mendiants.


39.