Page:Angellier - Dans la lumière antique, Le Livre des dialogues, t1, 1905.djvu/101

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Vive dans ton regard, fidèle et préservée,
Et je saurai, de plus, si ta face levée
Ressent bien la fierté de tendresse et de joie
À laquelle tu veux, ô potier, que je croie,
Et porte le rayon de notre destinée.
Et peut-être qu’alors, sur l’œuvre terminée,
Il ne restera plus, union immortelle !
Qu’à graver nos deux noms au socle de la stèle !


(Elle s’éloigne).

Le Potier.

Oh ! chère argile, prends ma ferveur et ma foi !
Et pour un rêve auguste, argile, anime-toi !