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Page:Angellier - Robert Burns, II, 1893.djvu/185

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Refrain. — Je suis violoneux par métier ,

Et de tous les airs que j'ai jamais joués ,

Le plus cher aux femmes et aux filles

Fut toujours : Sifflez sur le reste.

RÉaiATlF.

Les charmes de la gaillarde avaient frappé un robuste rétameur,

Aussi bien que le pauvre gratteur de boyaux ;

Il prend le violoneux par la barbe

Et tire une rapière rouilles.

Puis il jura, par tout ce qui vaut un juron,

De l'embrocher comme un pluvier,

A moins qu'à partir de ce moment -là

Il ne renonçât à elle pour toujours.

L'œil effaré, le pauvre Crincrin S'affaissa sur ses jambons, El implora grâce d'un air tout piteux ;

Et ainsi finit la querelle.

Mais, bien que son petit cœur souffrit.

Quand le rétameur la prit par la taille.

Il affecta de rire sous cape. Quand le rude gars parla ainsi à la belle.

Chaj^ïson.

Ma jolie fille, je travaille dans le cuivre,

Chaudronnier, voilà mon métier ; J'ai voyagé partout sur le sol chrétien,

En suivant ma profession.

J'ai accepté la prime, je me suis enrôlé

Dans maint vaillant escadron ;

lis m'ont en vain cherché, quand je les ai plantés là.

Pour aller rétamer des chaudrons.

J'ai accepté la prime, etc.

Dédaigne cette crevette, ce nain racorni.

Avec son bruit et ses entrechats ; Et viens partager avec ceux qui portent

Le sac à outils et le tablier !

Et par ce flacon, ma foi et mon espoir.

Et par ce cher Kilbagie i.

Si jamais tu manques, si tu rencontres le besoin,

Puissé-je ne jamais m'humecter la gorge.

Et par ce flacon, etc.

1 Une espèce de whiskey renommé, distillé dans un endroit du même nom dans le Clackmannansbii'e.

II. 11