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Life and Works of Robert Burns, by P. Hately "Waddell. Glasgow, Printed aad

published by David Wilson, 1867

C'est une édition consciencieuse qui a apporté quelques détails nouveaux et donné

les derniers portraits de Burns. Il y a aussi, dans les Memoranda, des anecdotes qui

n'avaient point paru auparavant. Dans sa notice biographique Hately Waddell veut

trop obstinément excuser Burns de toute erreur. Il ferme les yeux à l'évidence.

The Complète Works of Robert Rurns, edited by William Scott Douglas, 6 vols. Edinburgh, William Paterson, 1833.

Cette belle édition critique est la plus complète et la plus soignée ; elle donne les variantes des poèmes. Le nom de William Scott Douglas restera attaché à celui de Burns, comme ceux de Ghambers, de Lockhart, de Currie. Il est inutile de rappeler que c'est lui qui a élucidé l'histoire de Mary Campbell et dissipé l'obscurité dans laquelle Burns avait espéré la laisser.

Xhe National Burns, edited by Rev. George Gilfillan, including ail the Airs of ail the Songs, and an original Life of Biirns by the éditer. Edinburgh, William Mac- kenzie, 1879-80. La vie que Gilfillan a écrite pour cette édition est une des plus courageuses et des plus sincères qui aient été écrites en ces derniers temps sur Burns.

Burns selected Poems, edited with introduction and notes, and a glossary, by J. LoGIE ROBERTSON. Clarendon Press Séries, Oxford, 1889.

Nous citons cette édition pour indiquer l'entrée pour ainsi dire officielle de Burns dans l'éducation des jeunes Anglais. 11 est consacré, par la plus haute autorité en matière d'enseignement, comme un des classiques avec lesquels on forme la jeunesse d'une nation.

Outre les biographies contenues dans les éditions que nous venons de citer, dont quelques-unes comme celles de Currie, de Allan de Gunningham, de Ghambers, sont des plus précieuses, un certain nombre d'autres ont été publiées à part, qui sont également nécessaires pour la connaissance de Burns.

A Memoir of the Life of the late Robert Burns, written bv R. Héron. Edinburgh, Printed for T. Brown, 1797.

C'est la première des vies de Burns qui ait été publiée. Elle avait paru dans The Monthly Magazine and Rrifish Regisler, for 1797, from January to June inclusive. Robert Héron avait connu Burns. Il mena lui même une vie misérable de besogne littéraire et de débauche, et finit par mourir de misère à l'hôpital en 1807, après avoir passé dans la prison de Newgate les dernières années de sa vie. Nous avons trouvé ce mémoire reproduit intégralement dans le Scottish Biographical Dictionary de R. Chambers.

The Livjs of the Scottish Poets, with Preliminary Dissertation on the Literary History of Sôotland, etc., by David Irving, 2 vols. Edinburgh, Alex. Lawrie, 1804.

La vie de Burns se trouve dans le second volume. David Irving, l'historien de la Poésie écossaise, était entré en 1796 à l'Université d'Edimbourg. Il avait donc connu beaucoup de personnes qui avaient connu Burns. Après une vie de travail d'archéo- logie littéraire, il mourut à Edimbourg en 1860.

The Life of Robert Rurns, by J. G. Lockhart, enlarged édition, revised and corrected from the latest text of the Author, with new annotations and appendices, by William Scott Douglas. London, George Bell and Sous, 1882.

C'est la célèbre biographie de Lockhart, revue par le dernier des éditeurs de Burns. C'est un excellent livre, très bien fait, sobre, plein de renseignements, d'équité, d'indulgence, et de tous points digne de sa réputation. Il reste, malgré des endroits arriérés, une des plus intéressantes lectures sur Burns.