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VI. QUELQUES OUVRAGES FRANÇAIS SUR BURNS

11 existe en français quelques travaux sur Burns et quelques traductions ou fragments de traductions de ses œuvres. Nous en citons ceux que nous avons rencontrés, sans avoir aucunement la prétention de tout donner.

Morceaux choisis de Burns, Poêle Ecossais. Traduits par MM. James Aytoun et J.-B. Mesnard. Paris. Ferra Jeune, 1826.

Poésies imitées de R. Burns par L. Demouceaux. Paris, 1865.

Burns, traduit de l'Ecossais, avec préface par Richard de la Madeleine, 1874. Imprimé à Rouen par E. Cagniard.

Poètes Anglais contemporains, Robert Burns, etc. Traduction inédite par A. Buisson du Berger. (Nouvelle Bibliothèque Populaire) . Henri Gautier, 1890.

M. Taine a consacré à Burns un chapitre dans son Histoire de la Littérature anglaise,

M. André Theuriet a publié dans le Parlement un joli article sur Robert Burns et Brizeux, plein du sentiment de la poésie rustique. Il a bien voulu nous en communiquer le manuscrit augmenté, nous l'en remercions ici, en regrettant qu'il n'ait pas reproduit ce travail dans son volume de Sous Bois.

Dans la iVbt<weZ/e iîewMe (tome 56. Janvier- Février 1889) MUe Marie -Anne de Bovet a publié un article sur Burns : Un Barde moderne. Robert Burns.

Nous voudrions dire notre estime et notre respect pour la traduction des poésies de Burns par M. Léon de Wailly. C'est un travail sérieux et fait dans une excellente méthode de traduction. Il se trouve bien çà et là quelques erreurs, dues à une connaissance incomplète de quelques usages locaux écossais, à des allusions imparfaitement saisies. Ce sont de petites taches, presque inévitables dans une entreprise plus difficile lorsqu'elle fut faite (1843) qu'aujourd'hui, car les bonnes éditions de Burns sont récentes. Le véritable défaut de la traduction de M. de Wailly est peut-être dans un certain manque de couleur et de saveur. Les mots qui font saillie et brillent ne sont pas assez saisis et rendus ; la traduc- tion très fidèle est parfois un peu terne. Nous nous sommes imposé de ne pas ouvrir le livre de M. de Wailly pendant notre travail. Cependant son système de traduction est si exact qu'il arrive que sa traduction et la nôtre se juxtaposent. Nous désirons que le mérite de ces passages — où cette similitude nous rassure — revienne tout entier à notre prédécesseur. — La traduction de M. de Wailly, publiée par Charpentier en 1843, a été republiée par Delahays en 1857, dans la Bibliothèque d'un Homme de goût.