Page:Anglemont - Louis XVIII, 1824.djvu/7

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» Mais toi, tu ne crains pas la céleste colère :
» Tu connus ton devoir et ton cœur l’a rempli !
» D’un Roi j’ai commencé l’ouvrage tutélaire !
            » Tes lois l’ont accompli !

                                    

» Dans Hartwell, des Français n’étais-tu pas le père ?
» Pour qui demandais-tu ta pourpre au Dieu clément,
» Quand ta main y traçait de ton règne prospère
            » L’auguste monument ?

                                    

» Lorsque les Rois ligués, envahissaient la France,
» Tu parus ; devant eux ton sceptre se leva !
» La patrie en toi seul plaçait son espérance :
            » Ton sceptre la sauva !

                                    

» À tes sujets meurtris par les fers despotiques,
» De droits chers et sacrés n’as-tu pas fait le don ?
» Comme Henri, n’as-tu pas au sein des lys antiques
            » Fait asseoir le pardon ?

                                    

» Lorsque l’Ibère a vu des hordes mutinées
» Dans ses villes en feu déchaîner les forfaits,
» Un héros à ta voix franchit les Pyrénées
            » Et lui rendit la paix !