Page:Anglemont - Nouveau chant français, 1823.djvu/2

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Tandis qu’avide de combats,
Dans les plaines de l’Ibérie,
Bourbon conduisait les soldats
Dont s’enorgueillit la patrie ;
Brûlant de suivre son époux,
Thérèse priait en silence :
Le ciel a combattu pour nous :
Honneur à l’Ange de la France !



Vous qui jadis fûtes l’appui
Du trône des lis, et des belles,
Si la mort les prive aujourd’hui
Du secours de vos bras fidèles,
Chevaliers vaillans et courtois,
Si chers à notre souvenance,
Nous vous retrouvons en d’artois :
Honneur au premier Fils de France !



Fils de Berry, si ton berceau
S’éleva dans le sein des larmes,
Tu reprends un éclat nouveau
Dans le triomphe de nos armes :
Formé par le vengeur des rois,
À la valeur, à la prudence,
Un jour tu soutiendras leurs droits :
Honneur à l’Espoir de la France !