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L’histoire de l’ancien et du nouveau Testament, 16 sols.

Les Civilités, 5 sols.

Le Petit Catéchisme historique de Fleury, 5 sols,

L’Alphabet, un sol 3 deniers.

Le Catéchisme du diocèse, trois livres la douzaine.

Toujours il fut expressément recommandé de ne se servir que de livres approuvés par les règlements épiscopaux. Je n’ai trouvé qu’à Laval mention de livres distribués en prix à la fin des années scolaires. C’étaient : Les Epitres et les Evangiles, L’Imitation, Les Sages Entretiens, le Catéchisme, Les Pensées chrétiennes, Les Livres d’Heures, Les devoirs du chrétien envers Dieu, etc. On y ajoutait, pour les moins avancés sans doute, des chapelets et des images.


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Règlements et discipline.

Sous ce titre, je ne mentionnerai ici que quelques points de règlementation matérielle. Plusieurs articles qu’on trouvera plus loin, comme ceux de la Baconnière, Colombiers, Jublains, pour les écoles des garçons, Ernée, Saint-Jean-sur-Mayenne pour les écoles des filles, Laval et Vaiges pour les unes et les autres, donnent un corps complet de règles morales, soit pour les maîtres, soit pour les enfants, qu’il sera beaucoup plus intéressant de lire dans les textes originaux que dans un résumé.

Les « induces » ou vacances comprenaient un mois dans le temps de la moisson, ordinairement le mois d’août, sauf dans le nord du département, où, comme à Colombiers, la période s’étendait du 15 août au 15 septembre. À Saint-Laurent-des-Mortiers, pays de vignobles, on ajoute au mois des moissons quinze jours à l’époque des vendanges. Par exception, le curé de Saint-Thomas-de-Courceriers indique une durée de deux mois pour les vacances.