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Page:Anicet, Feval - Le Bossu, 1862.djvu/54

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FLOR.

Une mère ! J’ai une mère ?

PEYROLLES.

Riche, noble, vous aurez un palais, des diamants, vous irez à la cour.

FLOR.

À la cour !

PEYROLLES.

Dans huit jours, nous serons à Paris.

FLOR.

À Paris !

PEYROLLES.

Holà ! quelqu’un pour appeler Staupitz et faire approcher les mules !

COCARDASSE, à Passepoil.

Présent, M. de Peyrolles.

PEYROLLES.

Vous n’êtes donc pas encore pendus, mes drôles.

COCARDASSE.

Toujours le petit mot pour rire. Nous avons su que vous alliez retourner en France, les routes ne sont pas sûres, nous vous ferons escorte.

PEYROLLES.

Jusqu’à la frontière seulement, amenez donc Staupitz.

PASSEPOIL.

Tout de suite. (Ils sortent.)

PEYROLLES.

Nous allons partir.

FLOR.

Vous me laisserez au moins le temps de dire adieu à ceux qui étaient pour moi une famille.

PEYROLLES.

Soit ! Mais fais vite.

PÉPITA.

Tu pars ?

FLOR.

Oui, je vais en France, à Paris.

PÉPITA.

Nous nous reverrons alors, on t’emmène ce soir. On m’enlève cette nuit.