Ah ! je ne suis pas avare, ma tante. Si j’amasse comme ça, c’est pour avoir une grosse somme ; et alors je pourrai peut-être me donner…
Quoi ?
Dame ! c’est embarrassant à dire…
Quelque objet de toilette, bien cher ?…
Oh ! je ne suis pas coquette, ma tante…
Même pour plaire à M. Jean ?…
Présent !… Je peux t’y entrer ?
Mais certainement. Entrez, monsieur Jean.
Entrez, mon garçon…
Scène II
Mame Fippart, je vous présente mes hommages… Mademoiselle Cerise, je suis bien le vôtre… si toutefois vous n’y voyez pas d’inconvénient…
Comme vous êtes gai aujourd’hui, monsieur Jean !
Ah ! c’est que je vas vous dire… je crois que je suis désenguignonné…
Vraiment ?…
Parole !… depuis ma dernière aventure du pot de fleurs… que je vous ni racontée… il y a six mois, il me semble que ça va mieux. D’abord, j’ai pas reçu un seul homme sur les bras, c’est une preuve ; et pas plus tard qu’hier, le feu a pris dans la maison, la maison a brûlé, sans que ce soye