Jean, vous êtes un brave garçon, pas mal de votre personne, enfin assez gentil pour un homme… »
Vraiment ?…
On m’a dit ça quelquefois. « Vous voulez vous mettre en ménage, c’est bien… Mais vous n’avez rien, la jeune fille n’a rien, et deux rien ensemble, ça ne fait pas grand’chose. »
C’est vrai.
Vous voyez…
Mais on te dira peut-être : « Mon ami Jean, l’amour du travail est la meilleure et la plus sûre fortune… » Et puis il y a des demoiselles qui ont quelquefois des dots… cachées ; n’est-ce pas, Cerise ?
Oui, ma tante… il y en a.
J’en connais une qui apporterait à son mari… Combien apporterait elle, Cerise ?
Six cents francs, ma tante !
Six cents francs !… vous connaissez des demoiselles qui ont six cents francs de dot ?
Cerise se trompe… la demoiselle que je connais apporterait mille francs.
Non… non… j’ai dit six cents !
Je suis mieux renseignée que toi.
Mille francs ?
Mille francs !
Serait-ce un joli parti, cela, Jean ?…