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Page:Anicet, Ponson du Terrail, Blum - Rocambole-IA.djvu/58

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TULIPE.

Je m’amuse toujours à la campagne d’abord, et, si madame Fippart n’était pas si triste…

MADAME FIPPART.

Je ne voulais pas venir… vous avez insisté… et, vous le voyez, ma tristesse gâte votre joie.

JEAN.

Eh bien, quoi ! il reviendra, votre chenapan de fils ! Voyons, nous allons prendre quelque chose là.

TULIPE.

Ici ?… Oh ! ma foi, non ; c’est trop vilain !

JEAN.

Le cabaret ne paye pas de mine, c’est vrai ; mais il y en a d’autres !

TULIPE.

Nous nous rafraîchirons au restaurant où nous avons dîné. (On entend dans le lointain une musique de canotiers.)

JEAN.

Ah ! voilà des canotiers qui viennent par ici.

ALPHONSE.

Avec une équipe d’harmonie.

TULIPE.

C’est leur fête, aux canotiers… Cerise, vois donc !… c’est Agathe, Julie, nos camarades d’atelier, avec leurs frères ou leurs cousins… Quelle chance !… Par ici… par ici…

JEAN.

Ohé ! du canot ! ohé !

CRIS, en dehors.

Ohé ! ohé !

JEAN.

Par ici ! par ici ! il y a de amis !


Scène II

Les Mêmes, une avalanche de Canotiers et de Canotières.
Plusieurs barques arrivent et il en descend des canotiers, musique en tête. La musique se pince au fond. Tulipe et Cerise ont serré la main à plusieurs canotières. — Alphonse a dit bonjour de son côté à quelques hommes.